Article mis à jour le 18 octobre 2024 à 17h01

Colocation

Table des matières

Trouver une colocation

La coloc permet d’habiter un logement plus grand tout en limitant son budget. C’est aussi une bonne manière de s’intégrer dans une nouvelle ville et de se faire des amis rapidement… à condition de bien s’entendre avec ses colocataires ! Quelques infos pour y voir plus clair…

Si tu souhaites un logement étudiants en colocation, et que tu ne connais pas encore grand monde sur ta ville (Foix, Pamiers, Saint-Girons, etc), tu peux nous contacter pour qu’on te mette en relation avec des propriétaires.

Ce qui change par rapport à la location

Plusieurs types de contrat

La colocation peut donner lieu à plusieurs types de baux. Réfléchissez à la formule qui vous convient le mieux avant de vous lancer. Les propriétaires préfèrent généralement le bail unique signé par tous les colocataires car chacun d’eux est alors redevable de l’intégralité du
loyer. Si vous rejoignez une colocation existante, vous n’aurez pas le choix.

Colocation en bail unique

En cas de signature d’un bail unique, le propriétaire laisse aux colocataires le soin d’organiser ensemble le partage du logement loué.

Le contrat que vous signez tous indique le montant total du loyer. C’est à vous de décider quelle part du loyer, des charges et des réparations locatives chacun prendra en charge : vous pouvez même convenir d’une répartition inégale si vous disposez de surfaces différentes.

À la signature du bail, vous devez tous être présents lors de l’état des lieux. Ce n’est qu’au départ du dernier locataire que le propriétaire effectue l’état des lieux de sortie et restitue le dépôt de garantie collectif selon l’état du logement. Si vous quittez le logement avant,
essayez de vous arranger avec vos colocataires pour qu’il vous restitue votre part. Sinon, réclamez votre argent à leur départ.

Colocation en baux multiples

En cas de signature de baux multiples (appelés aussi baux individuels), le propriétaire accorde à chacun un droit de jouissance exclusif sur certaines pièces de l’appartement, et un accès à usage commun pour certaines autres pièces (cuisine, salle de bains…).

Tout se passe comme si vous aviez un logement totalement indépendant en matière
de caution, dépôt de garantie ou aide au logement notamment. Chaque bail étant individuel, le départ d’un colocataire ne modifie pas le bail des autres.

L’un des inconvénients de cette formule est cependant que le propriétaire n’est pas obligé de demander l’accord des colocataires avant de signer un bail avec un nouvel habitant.

Taxe d’habitation et assurance

La taxe d’habitation peut être établie au nom de n’importe lequel des colocataires et c’est alors lui qui est responsable du paiement vis-à-vis de l’administration fiscale. Vous devrez ensuite la partager entre vous, en fonction des surfaces de vos chambres par exemple. Sinon,
vous pouvez demander au service des impôts une taxation conjointe (possible si la colocation se compose de deux locataires).

Pour l’assurance, il est préférable de souscrire une assurance multirisque habitation : vous serez ainsi couvert pour tous les risques (dégât des eaux, incendie…). Dans le cas d’un bail unique, un seul contrat d’assurance peut couvrir tous les colocataires. Pour les baux multiples,
chaque colocataire doit s’assurer individuellement. Une souscription chez le même assureur évite les problèmes entre les assurances en cas de litige. Certaines assurances proposent même des contrats spécifiques pour les colocataires.

La vie en communauté

Avant de s’engager dans une colocation, demandez-vous si vous êtes fait pour la vie en communauté. C’est en grande partie ce qui fera de votre cohabitation une expérience géniale ou un cauchemar!

Bien choisir ses colocataires

Bien choisir ses colocataires est très important. Évidemment, c’est avant tout une histoire de ressenti au moment des premières rencontres, mais vous pouvez déjà vous demander quel type de colocataire vous conviendrait avant de passer ou répondre à une annonce (fille ou garçon ? étudiant ou jeune actif ? une colocation internationale pour côtoyer des personnes d’horizons différents et progresser en langues ?).

Pensez aussi à aborder certains points pour éviter des mauvaises surprises et mieux connaître en détail la ou les futures personnes avec qui vous allez partager votre quotidien. Vous pouvez, par exemple, vous renseigner sur :

  • l’âge : s’il y a une trop grande différence d’âge, il y a aussi souvent un écart trop important de rythme de vie ;
  • le rythme de vie (horaires décalés ? couche-tôt ou fêtard ?…) qui peut avoir des conséquences sur les relations ou le bruit dans l’appartement ;
  • les loisirs et passions : tout le monde n’apprécie pas nécessairement de vivre avec un trompettiste par exemple ;
  • les revenus pour évaluer les éventuels risques de problèmes de paiement de loyer ; 
  • les traits de caractère : demandez par exemple au futur colocataire comment le décrivent ses proches (est-il plutôt bavard ? maniaque ? discret ?…) pour vous donner une idée de la compatibilité de son caractère avec le vôtre.

Vous pouvez aussi demander si la personne est fumeuse, si elle est régulièrement absente de l’appartement, si elle est en couple, si elle a tendance à souvent inviter du monde…

Fixer des règles de vie commune

Tâches ménagères, partage de l’espace, fréquentation de l’appartement, courses… mieux vaut fixer des règles de vie commune avant même de vous lancer dans une colocation. Accord verbal ou écrit, à vous de choisir !

Précisez, par exemple, la délimitation des parties privatives et communes, les parts respectives du loyer, des factures d’eau et d’électricité à payer, la liste des dépenses collectives et individuelles, les horaires à respecter, la possibilité d’hébergement de tiers (nombre d’hôtes,
durée…), les dispositions à prendre pendant l’absence prolongée d’un colocataire, l’organisation de la prise de décisions (vote ?…), le planning des tâches ménagères… Toutes ces règles fixées ensemble permettront d’éviter un certain chaos et surtout de futures disputes.